15 juil. 2014

je m'appelle Mimi...


Doux minou
tigré et satisfait
de sa belle allure
de sa douce fourrure
le manteau bigarré
plus beau qu'un tigre
plus soyeux que la panthère
plus fier qu'Artaban !


Le chat

Dans ma cervelle se promène
Ainsi qu'en son appartement,
Un beau chat, fort, doux et charmant.
Quand il miaule, on l'entend à peine,

Tant son timbre est tendre et discret ;
Mais que sa voix s'apaise ou gronde,
Elle est toujours riche et profonde.
C'est là son charme et son secret.


Cette voix, qui perle et qui filtre
Dans mon fonds le plus ténébreux,
Me remplit comme un vers nombreux
Et me réjouit comme un philtre.

Elle endort les plus cruels maux
Et contient toutes les extases ;
Pour dire les plus longues phrases,
Elle n'a pas besoin de mots.

Non, il n'est pas d'archet qui morde
Sur mon coeur, parfait instrument,
Et fasse plus royalement
Chanter sa plus vibrante corde,

Que ta voix, chat mystérieux,
Chat séraphique, chat étrange,
En qui tout est, comme en un ange,
Aussi subtil qu'harmonieux !
...
Charles Baudelaire

envoyé par Denise




O joie ,au coeur de juillet:
Ton petit messager tigré,
Pour annoncer ton retour,
Est un véritable amour !

Miss Yves


" J' aime les chats parce que j' aime ma maison .
Et qu' ils en deviennent peu à peu l' âme invisible "
Jean Cocteau
envoyé par Mathilde


Le Chat

Je souhaite dans ma maison :
Une femme ayant sa raison,
Un chat passant parmi les livres,
Des amis en toute saison
Sans lesquels je ne peux pas vivre.
Guillaume Apollinaire

envoyé par Colo



Mimì
Mi chiamano Mimì,
…...
Son tranquilla e lieta
….
Mi piaccion quelle cose
che han sì dolce malìa,
che parlano d'amor, di primavere,
che parlano di sogni e di chimere,
quelle cose che han nome poesia...
Lei m'intende?
---La Bohème- 

envoyé par Amichel 




7 juin 2014

pause...



 champêtre...

Parfum champêtre
tes yeux sont des bleuets 

concert de grillons
Marine Zoup


Descendu du ciel
Posé le temps d'une pause
Dans un champ de bleu

Miss Yves




Voici des fleurs des champs
au beau soleil cueillies
bleuets et marguerites
brassées aux mains d'enfants
pris aux prés aux taillis
simples mais toujours favorites
les fleurs des champs
dans ce bouquet offert
sont souvenirs d'antan
libres moments d'hier
odeurs qui jamais ne s'oublient
couleurs qui jamais ne se fanent
après sieste d'après-midi
laissant les chardons aux ânes
le bonheur rit dans les champs
« cours s'y vite, cours s'y vite ! »   

Amichel





Un bleuet surpuissant
qui en met plein la vue
Un bouquet ravissant
aux clochettes menues




Dis donc Marguerite
Tu dis que tu le mérites
Ce chapeau bleu à plumes!
Prends-en pour ton rhume
Il est déjà réservé
Pour Élizabeth...sa majesté!


Boléro jaune et tutu blanc,
Fleur d'été et fleur des champs,
Reine des prés, grande ou petite,
Temps heureux,
Marguerite
Je t'aime un peu.

Ton compagnon, le gentil coquelicot
Chemise rouge passion en papier crépon
Et le coeur en gilet noir,
Duo bizarre, du coup,
Marguerite,
je t'aime beaucoup


Les amoureux t'effeuillent allongés dans les champs,
Tu as pour ami de blé les épis,
Jaune boléro, blanc tutu,
Rouge coquelicot et épis d'or,
Sur les talus ou dans les champs,
Marguerite
je t'aime passionnément.

S'est invitée une fleur couleur ciel d'été.
Blanc tutu, rouge coquelicot,
Bleu bleuet et jaune doré,
Vous enchantez les champ et les prés
Des couleur du Pays,
Marguerite,
Je t'aime à la folie.

Puis vient le temps de la moisson
et de la fin des beaux jours.

Les blés sont coupés, vient le temps des labours,
On ne te reverra qu'à la prochaine saison
Alors, là, et surtout,
Marguerite
Je ne t'aime pas du tout.

Claude


Ah mon beau chapeau
Majesté Elisabeth
Ah mon beau chapeau
Majesté Elisabeth
(à fredonner sur l'air de "Ah mon beau château")

Nanegrub


26 mai 2014

"tout là-bas..."



Tout en bas
regardes ce village montagnard
qui attend notre visite

crois-tu que nos conquêtes
nous auront attendues ?

en haut
jupe et pantalon
tout le charme discret de l'une
et la tenue sportive de l'autre
en bas
vignobles et verte forêt
demeures confortables
Amichel


Surplomber le hameau
L'embrasser du regard
Continuer à deviser calmement
Profiter de la hauteur
Pour tenir à distance
Les soucis de la vie.

Maïté/Aliénor


Sages comme des images,
elles partagent le paysage
en un doux papotage....

Oxygène


envoyé par Miss Yves


Les belles maisons de la vallée
sagement alignées
regardent avec envie la colline
d'où la vue est divine

Tilia


Il est passé par ici.....mais qui?
Il repassera par là......mais quoi?

Il court, il court, le furet,
Le furet du bois, Mesdames,
Il court, il court, le furet,
Le furet du bois joli.  

Claire Fo


Au-dessus de tout
coteaux verts et mèches blondes
journée de la jupe

Miss Yves 


Je veux monter sur la montagne,
C’est là que l’on rencontre Dieu ;
C’est là que la joie nous inonde ;
Et que pour nous s’ouvrent les cieux.
Je veux laisser les joies du monde,
Et me tenir tout près de Dieu.
Je veux monter sur la montagne,
C’est là que l’on est heureux.

Simone


22 mai 2014

en rose...


Bonne fête à toutes les mamans !

 
Abeille au vent rose trémière. Le bonheur bourdonne à l'oreille des saisons.
Alain Boudet


" Les gitans , les chats errants et les roses trémières savent quelque chose sur l' éternel que nous ne savons plus .
Christian. Bobin  

L' homme-joie 
envoyé par Mathilde


Le soleil abaissé du soir,
Jaune et luisante renoncule,
Semble glisser, au crépuscule,
De quelque pomme d'arrosoir.
Il semble se mêler au sable,
Aux stores de paille, au gazon,
Au vitrage de la maison
Dans une ardeur inextricable.
L'air est fumant, sourd, fructueux;
L'affolement joyeux des mouches
Enflamme les suaves bouches
Des narcisses voluptueux.
Le frelon noir, plein de lumière
De cils, de soie et de velours,
Tombe d'un balancement lourd
Au cœur de la rose trémière.
Et la guêpe semble vouloir
Faire une couture dorée
A la molle étoffe azurée
Du chaud, du clair, du tendre soir.
Anna de Noailles

envoyé par Josette


"Et rose, elle a vécu, ce que vivent les roses, l'espace d'un instant "
Ronsard
envoyé par Saravati


La rose trémière
d'un doigt couleur bonbon
montre le ciel

Marine Zoup


Artémis

La Treizième revient... C'est encor la première ;
Et c'est toujours la Seule, - ou c'est le seul moment :
Car es-tu Reine, ô Toi! la première ou dernière ?
Es-tu Roi, toi le seul ou le dernier amant ? ...

Aimez qui vous aima du berceau dans la bière ;
Celle que j'aimai seul m'aime encor tendrement :
C'est la Mort - ou la Morte... Ô délice ! ô tourment !
La rose qu'elle tient, c'est la Rose trémière.

Sainte napolitaine aux mains pleines de feux,
Rose au cœur violet, fleur de sainte Gudule,
As-tu trouvé ta Croix dans le désert des cieux ?

Roses blanches, tombez ! vous insultez nos Dieux,
Tombez, fantômes blancs, de votre ciel qui brûle :
- La sainte de l'abîme est plus sainte à mes yeux !

Gérard de Nerval
envoyé par Miss Yves


La sagesse qui, chez un homme, est seulement théorique et ne devient pas pratique, ressemble à la rose pleine dont la couleur et le parfum délectent les autres, mais qui s’effeuille sans avoir porté de fruits. Pas de rose sans épines. Mais maintes épines sans rose.
Arthur Schopenhauer

envoyé par Simone


"Le portail de bois de mon jardin ne tient plus guère debout. Il faudrait le remplacer.
Je reçois maints conseils de la part des gens sensés.
'Vous devriez en mettre un en fer, c'est beaucoup plus solide, vous n'auriez plus de problèmes'...
Et si je me contentais d'une barrière de roses trémières ?
Si ce n'est pas plus solide, ce serait tellement plus agréable à l'œil.
Et puis, cette grille été redeviendrait neuve à chaque printemps."
Marthe Séguin-Fontes, 

Lettres de mon jardin - éd. du Chêne
envoyé par Odile



En balançant tous ses jupons de crépon rose,
en un corps de ballet elle se métamorphose.
Elle danse au rythme de la brise de mer,
élégante et gracieuse, la belle rose trémière.

Tilia


"On compare les fleurs aux femmes. On a tort. Il y aura toujours entre elles, cette différence que les fleurs sont belles..... et ne le savent pas."
Alphonse Karr

envoyé par Aurélie


18 mai 2014

Récup'Art Emmaüs...suite



"L'arbre généalogique"

Là-haut
Plane le cèdre
Définitif en sa ramure
Déployant majestueusement son auréole de vaillance
Entier dans sa force, paisible, souverain, conquérant, étincelant
Chaque jour un peu plus ancré dans le chuchotement de son immuable territoire


Toujours à mes côtés
Avec nous impassible
En nos cœurs à jamais
Encore un peu plus tard
Sans défaillance aucune
Marine




"Le caféier des Vosges"




"L'arbre lumière"



Helper-par-Rosa

"Filament" assistant de "Géo Trouvetout"
indiqué par Cergie




A Georges Ribemont-Dessaignes...



En argot les hommes appellent les oreilles des feuilles
c’est dire comme ils sentent que les arbres connaissent la musique
mais la langue verte des arbres est un argot bien plus ancien
Qui peut savoir ce qu’ils disent lorsqu’ils parlent des humains
les arbres parlent arbre
comme les enfants parlent enfant
Quand un enfant de femme et d’homme
adresse la parole à un arbre
l’arbre répond
l’enfant entend
Plus tard l’enfant
parle arboriculture avec ses maitres et ses parents
Il n’entend plus la voix des arbres
il n’entend plus leur chanson dans le vent

Pourtant parfois une petite fille
pousse un cri de détresse
dans un square de ciment armé
d’herbe morne et de terre souillée
Est-ce… oh… est-ce
la tristesse d’être abandonnée
qui me fait crier au secours
ou la crainte que vous m’oubliiez
arbres de ma jeunesse

ma jeunesse pour de vrai
Dans l’oasis du souvenir
une source vient de jaillir
est-ce pour me faire pleurer
J’étais si heureuse dans la foule
la foule verte de la forêt
avec la crainte de me perdre et la crainte de me retrouver
N’oubliez pas votre petite amie
arbres de ma forêt.

Jacques Prévert, "Arbres" (Histoires) 


envoyé par Miss Yves




"L'arbre de la gastronomie"



"Le bonsaï alsacien"
 

"La forêt post nucléaire"


"L'arbre aux boutons"


L’arbre

…Dès le matin, dans les villages,
D’après qu’il chante ou pleure, on augure du temps ;
Il est dans le secret des violents nuages
Et du soleil qui boude aux horizons latents ;
Il est tout le passé debout sur les champs tristes,
Mais quels que soient les souvenirs
Qui, dans son bois, persistent,
Dès que janvier vient de finir
Et que la sève, en son vieux tronc, s’épanche,
Avec tous ses bourgeons, avec toutes ses branches,
- Lèvres folles et bras tordus -
Il jette un cri immensément tendu
Vers l’avenir…

Emile Verhaeren



"La forêt enchantée"


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