23 oct. 2013

mèches blondes...



Une mèche blonde
Pendouille sur des yeux brillants
Qui nous font de l’œil:
Un dessin d'enfant.
Cette maison a du chien!
Serais-tu de mèche
Avec un artiste en herbe
A la tête blonde ?


J'ai mis de l'or dans mes cheveux
Déjà ma tête est en feu...
À l'automne de notre vie
Tombez joyeux confettis!!!
La nature célèbre l'abondance
Veux-tu m'accorder une danse?

Claire Fo


Au milieu des branches
encore vertes du tilleul
un rameau d'or brille

Tilia


L'automne a coloré d'or et d'abondance
la mèche et la branche

Den


Comme une lanterne sur la route de l’automne
L’arbre compte ses écus par cent et les agite
Du bout des doigts du vent jusque sous le nez du passant.

Maïté Aliénor 


Que prépares-tu arbre de mon jardin ?
Ma tournée d'automne, petit lutin !
Vers le soleil je me tourne
et je jouerai bientôt avec le vent !

Enitram

21 oct. 2013

Pas toucher ! (2)


A deux...


Un joli couple...
Bien assorti....
À l'amour je bois!
C'était lui émoi....

Claire Fo
 22octobre 1971


"Les feuilles mortes se ramassent à la pelle.
Tu vois, je n'ai pas oublié...

Toi, tu m'aimais et je t'aimais
Et nous vivions tous deux ensemble,
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais.
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment,
Tout doucement, sans faire de bruit.."

Yves Montand
envoyé par Claire Fo


Si beau mais vénéneux
L'oronge tue la fine mouche
Pas touche
Les mèchules sont des pièges
Pour les intrépides mandibules !

Marine D


Chapeau élégant
Prêtes pour aller au bal
Collerettes au vent

Christine


Je te ressemble, tu me ressembles
Et je voulais te dire comme j'en suis fier
Plus qu'une chance, qu'une évidence..........

Mario Barravecchia
envoyé par Simon


Au pied de leur arbre ils vivaient heureux
Le grand au chapeau neigeux
Et le plus petit par amour et imitation
Aima se vêtir pour rappeler aussi la chanson

Maïté Aliénor


19 oct. 2013

au fil du ciel bleu...



Je vous souhaite une bonne fin de semaine !


l'étranger
Qui aimes-tu le mieux, hommes énigmatique, dis ? ton père, ta mère, ta sœur ou ton frère ?
- Je n'ai ni père, ni mère, ni sœur, ni frère.
- Tes amis ?
- Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu.
- Ta patrie ?
- J'ignore sous quelle latitude elle est située.
- La beauté ?
- Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle.
- L'or ?
- Je le hais comme vous haïssez Dieu.
- Eh! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?
- J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... les merveilleux nuages!

Baudelaire, petits poèmes en prose

envoyé par Miss Yves


Que se passe-t-il donc là-haut?
Les nuages avec les oiseaux
ont l'air de faire un grand voyage.
Oh oh, dit le soleil,
les voilà bien pressés;
Oui, dit le vent, je cours après

Nanegrub


Pour se des-tendres...

D'abord s'étirer...longue-gaiment
Se faire léger...tendre-amant
Chasser les nuages gris....rapidement
S'élever d'un seul trait...très très haut...
Respirer...azur-aimant!

Claire Fo 


Sous les nuages ils voguent
Sans penser à demain
Toujours sur les chemins
Ensemble ils batifolent
Fugitifs en goguette
Plumitifs d’escampette…
Ce sont de beaux oiseaux
Épris de liberté...

Marine D



Les nuages passent
On ne les voit plus
Où sont-ils poussés
Par le vent
Le sais-tu?

Enitram 


"Jeu des nuages - jeu de la nature, essentiellement poétique."
Novalis

envoyé par Denise


..."Ressaisis-toi bonhomme, il n'y a qu'un seul Dieu sur terre et c'est toi.
Si le monde ne te convient pas, réinventes -en toi un autre,
et ne laisse aucun chagrin te faire descendre de ton nuage"

"Ce que le jour doit à la nuit"
Yasmina Khadra

envoyé par Den


J'ai essayé de toucher les nuages...
Je n'ai jamais réussi à les saisir,
Même du bout des doigts...

Christine


Le rêveur part immobile
La tête dans les nuages
pour un plaisant voyage
se moquant des frontières
dans le vent la lumière
traversant le ciel bleu
le cœur léger heureux
le rêveur va tranquille 

Amichel


16 oct. 2013

Pas toucher !









Bonnet rouge et blanc
quel lutin a décoré
de nuit la pelouse 


Juste après l'averse
rouge vif sur l'herbe verte
un bonnet de schtroumpf




Promenade de saison, ma fille ramené une belle cueillette photographique. Promis je n'ai pas touché.




Beau champignon rouge à pois blancs
Tueur de mouches
Empoisonneur de parents et d'enfants
Tu sors de ta couche
Pour colorer tapis de feuilles
Ou tapis de mousse
Mais il faut ne jeter qu'un oeil
Sur ta belle frimousse
Ets surtout pas touche !


Hallucinant!

Champ-mignons
Au blanc jupon
Alerte rouge
Personne ne bouge!
Leurre automnal
L'heure fatale...


Petit chaperon rouge
Au fond de la forêt
Ne craint pas qu'on le croque :
Même s'il est coquet,
Tout beau et tout guilleret...
Avec ses "couleurs-choc",
Aucun loup aux aguets...
Se lèchant les babines...
Aucun gourmand ne bouge
Ni ne prend son panier...
Sur son beau lit de mousse
Il peut dormir en paix..
Sa blanche scarlatine
Fait fuir les affamés !


Pourtant si craquants ,
si tentants ,
un rien satan...:-))


13 oct. 2013

au pays de Gulliver...(2)



Il y a des lilliputiens qui se promènent...




et un monde de Géants où




les fleurs sont géantes...




quand gulliver
se met au vert
les petits et les grands
aiment son univers
enchanteur et charmant




et les géants endormis...





je vous le jure, je l'ai entendu ronfler...


"C'est un jardin extraordinaire:
Il y a des canards qui parlent anglais.
Je leur donne du pain, ils remuent leur derrière
En me disant "Thank you very much, Monsieur Trenet".
On y voit aussi des statues
Qui se tiennent tranquilles tout le jour, dit-on

Mais moi, je sais que, dès la nuit venue,
Elles s'en vont danser sur le gazon.
Papa, c'est un jardin extraordinaire:
Il y a des oiseaux qui tiennent un buffet.
Ils vendent du grain, des petits morceaux de gruyère.
Comme clients ils ont Monsieur le maire et le Sous-Préfet.

Il fallait bien trouver, dans cette grande ville maussade
Où les touristes s'ennuient au fond de leurs autocars,
Il fallait bien trouver un lieu pour la promenade.
J'avoue que ce samedi-là je suis entré par hasard...
Dans, dans, dans...

Un jardin extraordinaire,
Loin des noirs buildings et des passages cloutés.
Y avait un bal que donnaient des primevères.
Dans un coin de verdure, les petites grenouilles chantaient
Une chanson pour saluer la lune.
Dès que celle-ci parut, toute rose d'émotion,
Elles entonnèrent, je crois, la valse brune.
Une vieille chouette me dit: "Quelle distraction!"
Maman, dans ce jardin extraordinaire,
Je vis soudain passer la plus belle des filles.

Elle vint près de moi, et là me dit sans manières:
"Vous me plaisez beaucoup, j'aime les hommes dont les yeux brillent!"

Il fallait bien trouver, dans cette grande ville perverse,
Une gentille amourette, un petit flirt de vingt ans
Qui me fasse oublier que l'amour est un commerce
Dans les bars de la cité,
Oui, mais oui mais pas dans...
Dans, dans, dans...

Mon jardin extraordinaire.
Un ange du Bizarre, un agent nous dit:
"Étendez-vous sur la verte bruyère,
Je vous jouerai du luth pendant que vous serez réunis."
Cet agent était un grand poète
Mais nous préférions, Artémise et moi,
La douceur d'une couchette secrète
Qu'elle me fit découvrir au fond du bois.
Pour ceux qui veulent savoir où le jardin se trouve,
Il est, vous le voyez, au coeur de ma chanson.
J'y vole parfois quand un chagrin m'éprouve.
Il suffit pour ça d'un peu d'imagination!
Il suffit pour ça d'un peu d'imagination!
Il suffit pour ça d'un peu d'imagination"
Charles Trenet

envoyé par Christine



Espace Jardins du 
Parc de Wesserling





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