29 nov. 2011

sur la place...



fais moi une place
au creux des lumières
avant que se glacent
nos rêves éphémères


"J’ai tendu des cordes de clocher à clocher, des guirlandes de fenêtre à fenêtre ; des chaînes d’or d’étoile à étoile, et je danse."
Arthur Rimbaud


Jolies lucioles dans le soir
Fantasmagorie, tu m'éblouis!
Petites étincelles d'espoir
Miroitent dans l'Infini !
Claudie


Minuit à l'horloge du clocher...
À la fête, elle était invitée...
Mais,Cendrillon a dû quitter...

Quelle chance!
Une place de parking s'est libérée !
 


Boules de magie
Dortoir des autos
Les rêves errent
Beaux


27 nov. 2011

Ikebana



Quiétude et beauté: atélier Ikébana de Noël proposé par la  Médiathèque de Soultz 
ce samedi 26 novembre

_____


"Ne dites rien de mal,
Ne dites rien de bien.
Soyez fleur.

Soyez fleur.
Par ces temps enragés
Enfumés de charbon
Soyez rose et lys."

Charles CROS



"Nous sommes tous des poètes, disait ma mère, les arbres, les plantes, les fleurs, les rochers, l'eau... Si tu écoutes bien les choses, tu peux les entendre chanter."
Ahmed Abodehman



"Dans l’ikebana la théorie n’est pas tout. L’ikebana c’est surtout savoir observer les plantes et savoir les approcher. À leur contact, une conversation intime se noue. L’ikebana enseigne ce langage et permet à chacun de devenir artiste avec une branche."
Kizashi, École Shinenshu



Deux fleurs sont posées
Dans l'arche du temps
J'ignore leur parfum.
 

flamme, flamme, FLAMME
les feuilles en frémissent
le houx s'y glisse
.

24 nov. 2011

brume...



"C'est l'incertitude qui nous charme. Tout devient merveilleux dans la brume."
Oscar Wilde


Champ vieillissant
Chant touchant....
Mille nuances
Fées qui dansent....


Fileuses d'amour
elles câlinent le ciel
dans leur frou-frou
Claudie 


Ô combien délicate
ta brume
sur la dune
les cils papillonnent
et mon corps frissonne


22 nov. 2011

changer de point de vue ...








ou se rapprocher...ou s'éloigner...


"Vignes et morceaux
La vigne est un corps dont l’homme est la tête et
Le vin l’esprit
Vous avez oublié dans l’hiver de vos mains la poigne
D’autres mains fraternelles
Vous êtes allés par chemins et sentiers désorientés,
Etrangers à vous-mêmes
La parole claire qui s’élève est un chant qui te prend
Et t’ensorcelle
La vigne est un grand corps étendu, couvert d’un drap
Bigarré au cœur de l’été
Ta peau caleuse m’écorche les mains, les doigts ensanglantés
Ne sentent plus le froid
Contre vent et marée, inondation et tempête, tu es là
Debout devant le mas, la chienne lèche tes mains
De siècle en siècle se passe entre hommes
Ce sentiment profond d’appartenance à la terre
Accord de joie et de douleur
Ce corps caressé te donnera les fruits les plus beaux
Les grains les plus mûrs, le moût le plus fort
Dans la haie, l’olivier, sauvé des broussailles et du feu
Par les mains de ton père
La terre te parle
Les paroles cependant s’éteignent
Nous restera-t-il seulement la mémoire ?"
Jean-Paul Creissac


Au creux des collines
Petite église cachée
Joli coup de zoom



20 nov. 2011

fleurir jusqu'au bout...




ma rose en éclat
jusqu'au bout
d'abord pour moi
mais si tu passes par là
ensemble
elle aura plus d'éclat
ta rose et ma rose
rayonnent en amour
pour toujours
je sais que je suis là
et je sais que tu es là
où que tu sois


Même desséchés et ridés
Nous partirons enlacés
À l'hiver de notre vie,
Le coeur encore attendri..


"Y a-t-il une oreille assez fine pour entendre le soupir des roses qui se fanent?"
Arthur Schnitzler



En effeuillant la rose
jusqu'au fond
de son cœur
le dernier pétale ôté
tu connaîtras le secret
de la fleur
ce qu'il reste
de sa beauté :
son parfum d'éternité
qui meurt pourtant
quand vent l'emporte

Ainsi des corps défunts
dont le temps
os à os
dépouille la substance
ne laissant de la fleur
de nos vies
que l'odeur douce
du souvenir
jusqu'à ce que triomphe
la poussière et l'oubli


Quand les roses se fanent
au soir de leur beauté
un parfum en émane
de douce volupté

quand les roses se fanent
après la gloire de leur printemps
pour une dernière pavane
on les voit emporter par le vent

quand les rose se fanent
leurs pétales sans fraîcheur
et que le temps profane
nous parlent d'un fragile bonheur

quand les roses se fanent
mettant au cœur mélancolie
les ombres du soir planent
sur l'insouciance de nos vies


"Dans le langage des jardiniers, les plantes crèvent, mais les roses meurent".
Julien Green


Archives du blog