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14 mai 2020

sous la pluie...




"La vie ne nous appartient pas, c'est nous qui lui appartenons. Elle est transcendante pour la simple raison que tout en palpitant au plus intime de nous, elle est infiniment au-dessus et au-delà de nous. Nous ne pouvons que nous en remettre à elle en toute confiance."
François Cheng
Cinq méditations sur la mort-autrement dit sur la vie.







Il pleut sur les roses
Comme il a plu sur la ville
Même si nos amours pleurent
les roses embaument...



Il pleut sur les roses, comme il pleut dans les chaumières.
Quand la vie n'est pas rose, l'eau coule dans la soupière.
En soupirant l'homme chasse l'eau de ses paupières,
Après la pluie, du soleil viendra la lumière.

Tilia


19 avr. 2020

"rencontre..."




"La beauté n'est pas un simple ornement. 
La beauté c'est le signe par lequel la création nous signifie que la vie a du sens
François Cheng
 La Grande Librairie Fr5 15 avril 2020











"La beauté est une rencontre. Toute présence
Sera par une autre présence révélée.
D'un même élan regard aimant figure aimée;
D'un seul tenant vent d'appel feuilles de résonance"
François Cheng




François Cheng à la Bibliothèque de la Ville de Paris
Printemps 2019



Dès qu'on accorde une attention soutenue
à la moindre chose, même à un brin d'herbe,
cela devient alors un monde en soi,
mystérieux, impressionnant,
d'une splendeur indescriptible.
.
Henry Miller
.envoyé par La Licorne






"To see a world in a grain of sand,
And a heaven in a wild flower,
Hold infinity in the palm of your hand,
And eternity in an hour."
 

William Blake
 "Je veux voir le monde dans un grain de sable
Et le paradis dans une fleur sauvage
Tenir l'infini dans la paume de la main
Et voir l'éternité durer une heure...."


William Blake 
  envoyé par Cergie










"Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite.
Le bonheur est dans le pré, cours-y vite. Il va filer."

Paul Fort
envoyé par Cergie


"Tant qu'il y aura une aurore qui annonce le jour, 
un oiseau qui se gonfle de chant, 
une fleur qui embaume l'air, 
un visage qui nous émeut, 
une main qui esquisse un geste de tendresse, 
nous nous attarderons sur cette terre si souvent dévastée." 
"Oeil ouvrant et coeur battant" 
Fr. Cheng 
envoyé par Thérèse



Dans les prés
les friches
les talus
les fossés
les jardins de curé
Les simples
les fleurs sauvages
les herbes folles
les graminées
qui dansent légères
quand la rosée
au soleil levant
s’évapore
enrichissent
le livre d’heures
des journées
saluées
par le merle enivré
par le geai qui se moque
l’alouette qui virevolte
la tourterelle bleue
et caché sous la haie
un campagnol timide
qui se frotte le nez
rencontres
qui chantent la beauté
au ras des pâquerettes 

Amichel




PÂQUES

Petit lapin dans le jardin
Fait de galipettes
Il a rencontré deux zeufs
Tout veufs
Quelques pâquerettes
Guillerettes
Ensemble ils zont contemplé
Le lever du soleil
Et cette compagnie
Les a bien réjouis !

Marine Dussarrat 

23 juil. 2018

fraîcheur...




Pour fuir la chaleur
La terre nous offre en son cœur
L'ombre et la fraîcheur


"Chaque expérience de beauté, si brève dans le temps tout en transcendant le temps, 
nous restitue chaque fois la fraîcheur du matin du monde."
 François Cheng







La fraîcheur d’un regard
subtil en son humble art

la chaleur du partage
d’un cœur en voyage

la musique des fleurs
leurs intimes odeurs

la poésie des rêves
des matins qui se lèvent

au fil des jours sans chichis
c’est le don de fifi

à tous ceux,celles
qui passent à tire d’ailes

dans un ciel éclairci
chemin de paradis




Le vase à Fifi
D'un beau blanc d'albâtre
Rêvait d'une pluie

Véronica B

 
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Pour cette période de canicule à venir, je vous souhaite des coins d'ombre et de fraîcheur afin de pouvoir profiter du soleil en toute quiétude.

"Au fil..." est en pause. 
Bel été à vous tous !

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30 mars 2017

"L'arbre assume le printemps..."




Quand la beauté t'habite,
Comment l'assumes-tu ?
L'arbre assume le printemps
Et la mer le couchant,
Toi, comment assumes-tu
La beauté qui te hante ?

Toi qu'habite la beauté,
Tu aspires à une autre
Plus vaste que le printemps,
Plus vive que le couchant
-déchirante, déchirée-
Qui pourrait t'assumer

Hormis l'éternel Désirant ?
De l'Âme









Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite.
Le bonheur est dans le pré, cours-y vite. Il va filer.
Si tu veux le rattraper, cours-y vite, cours-y vite.
Si tu veux le rattraper, cours-y vite. Il va filer.
Dans l'ache et le serpolet, cours-y vite, cours-y vite,
dans l'ache et le serpolet, cours-y vite. Il va filer.
Sur les cornes du bélier, cours-y vite, cours-y vite,
sur les cornes du bélier, cours-y vite. Il va filer.
Sur le flot du sourcelet, cours-y vite, cours-y vite,
sur le flot du sourcelet, cours-y vite. Il va filer.
De pommier en cerisier, cours-y vite, cours-y vite,
de pommier en cerisier, cours-y vite. Il va filer.
Saute par-dessus la haie, cours-y vite, cours-y vite,
saute par-dessus la haie, cours-y vite. Il a filé!

Paul Fort
envoyé par Marine D








Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire !
Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire,
Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis !
Les peupliers, au bord des fleuves endormis,
Se courbent mollement comme de grandes palmes ;
L’oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ;
Il semble que tout rit, et que les arbres verts
Sont joyeux d’être ensemble et se disent des vers.
Le jour naît couronné d’une aube fraîche et tendre ;
Le soir est plein d’amour ; la nuit, on croit entendre,
A travers l’ombre immense et sous le ciel béni,
Quelque chose d’heureux chanter dans l’infini."

Victor Hugo
envoyé par Marie-Paule 





Quand nous jouions à la marelle
Cerisier rose et pommier blanc
J'ai cru mourir d'amour pour elle
En l'embrassant
Avec ses airs de demoiselle
Cerisier rose et pommier blanc
Elle avait attiré vers elle
Mon coeur d'enfant.

La branche d'un cerisier
De son jardin caressait
La branche d'un vieux pommier
Qui dans le mien fleurissait
De voir leurs fleurs enlacées
Comme un bouquet de printemps
Nous vint alors la pensée
D'en faire autant.

Et c'est ainsi qu'aux fleurs nouvelles
Cerisier rose et pommier blanc
Ont fait un soir la courte échelle
À nos quinze ans.

 Paroles de Jacques Larue
envoyé par Tilia 




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