25 août 2017

moutonnés ou cotonneux ?



"Le ciel est le pain quotidien des yeux"
Ralph Waldo Emerson




Là-haut dans le bleu
by Jove! il rit dans sa barbe
sa barbe à papa


Compter les moutons
sous l'azur tout cotonneux
du grand ciel -de -lit


Au ciel d'été, confond
Ses blancs moutons,
Avec les anges si purs,
La mer, bergère d'azur
Infinie.

Charles Trenet
envoyé par Tilia 



 
 Le nez au vent
Dans les nuages
On voit des visages
Joufflus souvent

Le nez en l'air
s'offre au regard
Des prés célestes
Aux moutons blancs

Marine D


 Viens vite me mouiller
de tes cotons floqués
J'attends ton eau divine
Précieuse et magnanime
Toi qui démaquilles bien
Les fards d'eau les trop plein

Véronica B





"Le ciel,
toit du monde,
tantôt bleu,
tantôt blanc nuageux,
des fois nuageux gris/noir,
blanc bleu quand il moutonne,
des jours tout gris,
les nuits tout noir,
rouge au matin et feu le soir,
ouaté blanc quand il floconne,
orageux noir quand il pleure
pour faire pousser les fleurs,
nuages roses ou oranges
ciel étrange.
Il est la demeure
du soleil, de la lune et des étoiles.
Chaque jour il peint une toile,
pour qu'au coucher et au réveil,
qui ne sont jamais pareils,
rouge, bleu azur ou nuageux,
il nous en mette plein les yeux."

Claude 




L'Etranger

- Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ?
ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère ?
- Je n'ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère.
- Tes amis ?
- Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est
resté jusqu'à ce jour inconnu.
- Ta patrie ?
- J'ignore sous quelle latitude elle est située.
- La beauté ?
- Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle.
- L'or ?
- Je le hais comme vous haïssez Dieu.
- Eh ! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?
- J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas...
là-bas... les merveilleux nuages !

 Charles BAUDELAIRE (1821-1867)
envoyé par J.M S


20 août 2017

laisser infuser...



"Il faut trois conditions pour faire le thé : le temps, les braises et les amis"
Proverbe touareg


'"il est toujours l’heure du thé" 
 le Chapelier à Alice 
Lewis Carroll
envoyé par Suzanne



À la terrasse, sous la lumière profuse d'un ciel laiteux, le thé infuse. La théière diffuse sa chaleur. Entre les deux amies les rires fusent sans confusion. Bientôt le thé sera transfusé dans les tasses. Un nuage de lait ne se refusera pas.




Image provenant de "Petit nuage", grâce à Miss Yves
Salutations amicales à toutes les deux !

12 août 2017

fleurir...



" L'amitié nous donne la chance de désherber notre jardin intérieur, ou  de faire fleurir notre propre désert"
Jacqueline Kelen


Près de l'amie capucine
Fleurette rose en voisine
Sauge bleue au jardin
Le lys d'un jour
Nous dit un bonjour
Couleur vanille un nénuphar
Dans la fraicheur de la mare
Un merle prés du bassin
De passage un lutin
Bien sage ou bien coquin
Pour le fun un sourire

Marine D





Amitié
Mille fleurs
Fleureter
Reflets
Reverdir
Dire
Le sens
Des sensitives
Des digitales
Des dahlias
Des daffodils
Le sens
De l'âme
De l’amaryllis
De l'amitié
Du bout des doigts
Faire un bouquet
Sur la desserte le poser
Dans un beau pichet vernissé
Y accrocher
La lumière et ses ricochets
Les ricochets des mots amis
Sauge qui peut
Sans déserter
En désherbant notre jardin
Travail de moine capucin
Les capucines du jardin
De Fifi ouvrent le chemin.

Miss Yves

 

Pichet vernissé
au jardin les capucines
des couleurs amies


Carré orangé
Ombelles et liserons
dans le flou rayonnent

Miss Yves


Toute plante est une lampe.
Le parfum est de la lumière.
Victor HUGO
 L’homme qui rit



Au cœur du bel l’été
Palpitent les capucines
En tapis de soleil colorées.
Des tomates elles sont voisines
Et voudraient bien parler
Aux bourraches qui dodelinent.
La nature est luxuriante, endiablée
Des plus longs jours elle est la vitrine.
Sourire du jardinier qui s’est tant appliqué…
Son bouquet artistique, je l’imagine
Se prolonger dans un pichet vernissé
Se fondre dans le flou du passé qui se dessine. 

Maïté L

 

4 août 2017

se mettre au vert...



La vache

Nuit et jour, elle bouge à la façon des branches
mais sans sortir tout à fait du sommeil.
Elle mange comme on dort, couchée et recueillie, travaillant son herbe.
Ainsi, de nuit, nous tirons notre journée du fond de nous-mêmes.
Luc Dietrich




 "Le ranz des vaches"

Interprétation vibrante et émouvante du chant traditionnel suisse
 envoyée par Tilia







Vaches à deux têtes ?
Chapiteau d'une colonne de l'Apadana

 envoyé par Tilia


"On ne mène pas la vache
À la verdure rase et sèche,
À la verdure sans caresses.

L’herbe qui la reçoit
Doit être douce comme un fil de soie,
Un fil de soie doux comme un fil de lait.

Mère ignorée,
Pour les enfants, ce n’est pas le déjeuner,
Mais le lait sur l’herbe

L’herbe devant la vache,
L’enfant devant le lait."

Paul Eluard
envoyé par Marie-Paule 





"As-tu vu la vache
La vache aux yeux bleus
Pan-pan
Toujours à la page
Elle faisait de son mieux...."

envoyé par Marine D 




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