27 mai 2017

"tout là-bas..."




Il n'y a pas de plaisir comparable à celui de rencontrer un vieil ami, excepté peut-être celui d'en faire un nouveau



Deux belles jeunes damoiselles
sur un rocher perchées
regardaient au loin tout là-bas
un coin perdu à tire d'ailes
dans la forêt en contre bas
où des hôtes charmants sont cachés
n'est ce pas que c'est beau
dit l'une à l'autre
et l'autre à l'une : oui très beau
ciel et nature mêlés
comblent l'amitié partagée 


"Là -bas
Tout est neuf et tout est sauvage
Libre continent sans grillage
Ici, nos rêves sont étroits
C'est pour ça que j'irai là -bas..." 

Jean-Jacques Goldmann
envoyé par Marie-Paule








Qu'un ami véritable est une douce chose!
Il cherche vos besoins au fond de votre cœur ;
Il vous épargne la pudeur
De les lui découvrir vous-même.

La Fontaine
envoyé par Tilia 




Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui est mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un homme, mon fils.

Rudyard Kipling
envoyé par Daniel 

 

18 mai 2017

"embrassement.."



"La caravane, lentement, chemine; les hommes cramponnés à leur selle ne parlent plus. Bercée au pas égal et balancé de ta monture, tu t'abandonnes, mieux aimée, te laissant délicieusement pénétrer de l'universel embrassement..."





Night and stars above that shine so bright
The mystery of their fading light
That shines upon our caravan

Sleep upon my shoulder as we creep
Across the sand so I may keep
The memory of our caravan

This is so exciting
You are so inviting
Resting in my arms
As I thrill to the magic charms
Of you beside me here beneath the blue
My dream of love is coming true
Within our desert caravan.

Irving Mills,
 parolier de "Caravan


14 mai 2017

instant...




 "La moindre joie ouvre sur l'infini"
Christian Bobin



Flaque irisée
la mer étend son drap
à l'heure des rêves


“Quel vin est aussi pétillant, savoureux, enivrant, que l’infini des possibles !”
S.Kierkegaard

envoyé par Marie Paule 



Les vagues ont repeint au rouleau une mer d'huile
Sylvain Tesson
envoyé par Enitram


 Mille petits poissons blancs
comme si frétillait
la couleur de l'eau
Konishi Raizan (1654-1716)

envoyé par Tilia


9 mai 2017

fifille est retournée voir les kangourous :-)




Kangourou premier, roi des kangourous,
Ayant accroché son grand sabre au clou
S’assoit dans un trône en feuilles de chou.

Sa femme arrivant, pleine de courroux,
Dans sa poche a mis ses fils et ses sous,
Ses gants, son mouchoir et ses roudoudous.

Kangourou dernier, roi des kangourous,
Avait les yeux verts et les cheveux roux.
Sa femme peignait son royal époux.

Kangourou le Roux, roi des kangourous,
Kangourou dernier, kangourou le Roux.

(Robert Desnos, Chantefables, 1944-1945)





La poche de maman
Est la plus chaude à vivre
Je sauterai dedans
Avec mon cœur et trois livres !







Un sac à malice
houba houba hop hop hop
pochette -surprise












3 mai 2017

"prendre racine..."




On a beau prendre des trains
Ce sera toujours pour pouvoir enfin
Toucher les cimes
Prendre racines


Aux racines de l'arbre
Accrocher ses misères
Se nourrir de la terre
Qui fait vivre les fleurs
C'est un très long voyage
Pour des parfums subtils
Murmures de jardins
Secrets enrubannés
Roses mots de bonheur

Marine D


Trois marches moussues
il suffit d'un peu de terre
pour s'enraciner

Du passé lointain
nous murmurant un secret
la fougère à spores

Miss Yves


 De la maison vide
il ne reste qu'un cliché
plein de souvenirs 

Miss Yves 




Le travail de Romain Francès, maître forgeron
vidéo envoyée par Tilia



Les années passent, la pierre et le fer demeurent.
Agrémentée de fougère et de petites fleurs
La rampe de fer forgé ancrée dans la pierre
Attend le retour de la belle ferronnière.


Depuis très longtemps, les degrés de l'escalier
N'ont pas ressenti le martèlement des pieds
Des enfants montant les marches à toute vitesse,
Ni le pas des anciens réduit par la vieillesse.

Tilia 



Je prendrai mes racines là où tu n'attends pas
Entre les pierres viles, je me poserai là
Pour arrondir les angles et les mauvaises vues
Pour te faire une rampe et protéger tes pas 

Véronica


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