21 nov. 2013

automne...



Automne
La terre grasse et les labours
Les nuages gris d'un ciel lourd
La forêt habillée de flammes
La mélancolie dans les âmes

Le raisin qu'on foule au pressoir
Un hululement dans le soir
Le chasseur guetteur à l'espère
Le coeur meurtri qui désespère
Les pommes au verger cueillies
La vie au temps qui passe et fuit

C'est le bonheur auquel je crois

Qu'il fasse chaud qu'il fasse froid
Amichel


Chemin de terre
Entre les vignes
La pluie dessine
Deux fines rivières
Qui s'en vont vers
Une colline
Bientôt l'hiver
Nous fera signe...

La Licorne




L'automne

De boue le chemin est devenu.
Les arbres encore vivement vêtus.
La pluie récente parfume l’air.
Un million de feuilles se couchent par terre.
A la descente de la brume,
le bois secret s’allume.
L’enchantement est divin,
le temps n’a plus de fin.
Errer dans le bois,
voler du passé,
ramasser du thym
gentiment faire du thé.
Rarement le silence reste
dans ce ruisseau fascinant.
Caresser tout le savoir
dans les bras de maintenant.
Chloe Douglas,

Chemin gadouilleux
dans l'herbe il vaut mieux marcher
pour ne pas glisser

Tilia


Suivre son chemin
Humide et tout tracé
Nez en l'air,
Bottes aux pieds

Christine



La gadoue
Pétula Clark
envoyé par Enitram


Chemin de terre de boue
Se faufile entre les vignes
Pour aller on ne sait où
Si tu veux tu me fais signe

Den


"On a tous un p'tit côté canard
Aussitôt que l'on voit une mare
Non seulement on ne l'évite pas
Mais on y va tout droit patauger dans la joie

La gadoue la gadoue la gadoue lé
C'est jamais que de la terre et de l'eau
La gadoue la gadoue la gadoue lé
ça fait shplof ça fait flock c'est trop beau"

envoyé par Odile


En hiver la terre pleure ;
Le soleil froid, pâle et doux,
Vient tard, et part de bonne heure,
Ennuyé du rendez-vous.

Leurs idylles sont moroses.
- Soleil ! aimons ! - Essayons.
O terre, où donc sont tes roses ?
- Astre, où donc sont tes rayons ?

Il prend un prétexte, grêle,
Vent, nuage noir ou blanc,
Et dit : - C'est la nuit, ma belle ! -
Et la fait en s'en allant ;

Comme un amant qui retire
Chaque jour son coeur du noeud,
Et, ne sachant plus que dire,
S'en va le plus tôt qu'il peut.

Victor Hugo

envoyé par Marie-Paule


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