4 mars 2013

en bleu majeur...(2)

















"La terre est bleue comme une orange"
P. Eluard
L'amour, la poésie  



" Les fleurs du printemps sont les rêves de l'hiver racontés, le matin, à la table des anges. "
 Khalil Gibran

"Un rien me fait chanter
Un rien me fait danser
Un rien me fait trouver belle la vie
Un rien me fait plaisir
Un rêve un désir
Un rien me fait sourire l'âme ravie
Quand le ciel est joyeux, je m' sens le coeur heureux
Et même quand il pleut j'aime la pluie
J'aime la terre les fleurs la vie et le ciel bleu
Et puis les femmes les femmes les femmes qu'ont les yeux bleus

Venez avec moi

Je cours dans les bois
Je brûle des branches pourries
Au coeur de l'hiver
Il y a du bois vert
Au printemps la neige est fleurie
Et la marmotte dit à l'écureuil :
"Depuis trois mois je n'ai pas fermé l'oeil"
(Refrain)

Marmotte vous mentez voici venir l'été
Les oiseaux vont chanter dans la nature
Aimons nos pères nos mères la vie et le Bon Dieu
Et puis les femmes les femmes les femmes qu'ont les yeux bleus

Bonjour mes amis
Le ciel a permis
Que l'on chante encore par le monde
La joie et l'amour
Reviendront un jour
Chantons tous en choeur à la ronde
Ho là ! là ! garçons et filles jolies
Dites-vous bien chaque jour chaque nuit

(Refrain)
Oui ! bleus"


Charles Trenet (clic)

envoyé par Odile



"Homère décrivant en détail la couche nuptiale de Jupiter et de Junon et cite, entre autres fleurs qui la recouvrent, le crocus, lequel est par ailleurs associé à la passion et à l'amour physique. Selon une légende, qui semble-t-il remonte au IX ème siècle avant J-C, Hermès dieu protecteur des pèlerins et des voyageurs, serait tombé amoureux d'un jeune garçon nommé Grocus et l'aurait transformé en fleur."
Le Grand Livre des fleurs Editions Chêne
envoyé par Maïté Aliénor



"Mon premier bouquet
de ce printemps
Fut de violettes odorantes
Si petit qu’en guise de
vase
Un dé à coudre eût
suffi
Ses hélices mauves
tournent en manège

Au souffle d’un ange"
Albert Strickler

envoyé par Denise



Champs de neige d'hiver
marée bleue de printemps
aujourd’hui plus que hier
le ciel sur la terre s'étend

et bien moins que demain
au défilé de la mode nouvelle
au gai soleil du frais matin
Nature porte parures belles

les crocus ouvrent leurs corolles
calices d'azur coupes de rosée
où l'abeille danse et batifole

sur ses pattes le pollen s'est posé

c'est le renouveau de la vie
la foret bruit de mille sons
saison où le bois mort revit
et notre cœur à l'unisson 

Amichel



Monsieur le printemps
Un souffle doux soudain envahit l’atmosphère
On ne voit rien d’abord c’est juste une impression
Et petit à petit viennent quelques bourgeons
Sur les branches des arbres dénudées par l’hiver.

D’abord on ne sent rien c’est juste suggéré
Pas encore de couleurs mais un simple frisson
Puis les petits oiseaux se remettent à chanter
Et la nature s’éveille de son sommeil de plomb.

Soudain dans un parterre apparaît une fleur
Juste à peine entrouverte et déjà si jolie
Et plus loin tout à coup éclatent à l’infini
D’autres corolles tendres exhalant leur odeur.

C’est monsieur le printemps qui enfin se réveille
Et d’un coup de sa baguette et pour plusieurs saisons
Renvoie bonhomme hiver vers d’autres horizons
Et rend à la nature sa parure de merveilles.

Le vent chante coquin dans les cimes et les bois
Sa chanson chaude et douce et moi je l’accompagne
Dans un hymne d’amour à toute la campagne
Pour le grand renouveau le printemps de la joie.
© Marie LC, 28 mars 2006




Tapis de pétales
A nos yeux émerveillés
Douceur du printemps

Christine



Crocus
Las des villes étouffantes où nul ne peut s’entendre
Les citadins blasés partent pour se détendre
Ils partent s’oxygéner n’en pouvant plus d’attendre
Vers un Eldorado où pousse l’herbe tendre

Devenus photographes armés d’autofocus
Un œil dans le viseur ils shootent les crocus
Des peintres plus entrainés installent leur chevalet
Et commencent à saisir de la vie le reflet

Au moyen d’une palette de couleurs et de pinceaux
Ils capturent les bourgeons les tiges qui s’aèrent
La branche qui fleurit la vibration de l’air
La lumière qui danse à la surface de l’eau

Comme une nappe jetée à la surface de l’onde
Le soleil déjà haut déverse sa clarté
Pour traduire la lumière les couleurs se confondent

Les rouges se mêlent aux bleus pour créer du violet
Sur l’herbe verte encore humide de rosée
De petites touches de bleu ont été déposées
Alain HANNECART

envoyé par Enitram

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