11 nov. 2012

se dépouiller...


Je te couvrirai d'or
parce que tu t'endors...
Je me dépouille
sur ta dépouille...

Jour de froidure
pour Dame Nature...
Fini lit vert
Arrive l'hiver..


Une branche sur l'oiseau
Chantait en perdant ses feuilles
L'automne tenait l'archet
Du violon qui gémissait
Dans le vent venu de l'ouest
Murmurant des choses tristes
Et l'oiseau pleurait tout seul
Fleurissant le sombre ormeau
De ses larmes en corolles
De cristal et d'or nouveau
Et la branche et le moineau
Dans la brume pure et grise
Ont marié leur nostalgie
Au mystère de la nuit.
Raïssa Maritain


"Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi"...
Prévert


Leur or à terre s’amoncelle
le vent d'automne chante l'oubli
la vie s'effeuille en ritournelle
avec la douceur de la pluie
et tristement nous ensorcelle
le temps s'en va le temps s'enfuit
mais il suffit d'une étincelle
pour ranimer un coeur contrit 
Amichel 


Jaune lumière
Pointillisme au naturel
Les arbres pleurent
Christine

Feuille après feuille
d'or l'arbre se déshabille
trésor à nos pieds
Josette

Se parer d'or fin
Puis dépouiller le viel homme
Pour renaître à soi
Miss Yves


Mille et un sequins
Dernier cadeau de l'automne
A qui va passer
Miss Yves


Arbres aux cent écus
aux cent feuilles-cœurs
Jaunes parures couleur paille
Lutte pour un restant de verdure
L'automne en tremble
L'automne au bouleau
L'automne ginko biloba
Et tralala ça durera ce que ça durera.
Maïté Aliénor 


Automne aux feuilles d’or dans le vent du hasard
Échevelé
Automne au teint vermeil, aux cils dans le brouillard
Entremêlés
Automne évanescent diffusant ta lumière
Mordorée
La fin est sur tes mains une mélancolie
Entrelacée
Le terme est pour demain, je vois que tu souris
Sans te lasser
© marine Dussarrat
 

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