8 janv. 2012

poisson d'eau douce ?




radiographie
ou photographie
Dans l'eau nage
moitié carpe
moitié harpe
une charpe
de passage
transparence
d'apparences


 Est-ce un goût
Jonc ?


C'est un peigne à coiffer la rivière ?

De l'eau, du soleil et un petit vent
voilà le roseau et sa révérence végétale
qui n'aurait jamais fait naitre assurément
un poisson d'eau sans Fifi et sa focale


La branche
Cette branche pendante et gracile de saule,
Qui vibre parce que l’eau vibrante la frôle,
Ayant voulu sans doute écouter de plus près
Ce qui dit le ruisseau dans son tumulte frais,
Se pencha, d’une souple inflexion de tige,
Un peu d’abord, puis trop, – maladresse ou vertige !
Et l’eau, par une feuille, en courant, la retint :
Si bien qu’elle, à présent, dont c’était le destin
De vivre, avec toujours le même geste calme,
Dans l’azur, d’une indolente de palme,
Elle doit s’agiter sans cesse, trembloter,
Sangloter quand il plaît à l’eau de sangloter,
Se secouer gaîment si l’eau devient rieuse,
Et s’épuiser en longs émois, la curieuse,
Qu’estiment bien punie alors ses vertes sœurs,Un poisson d'eau douce
ou des pousses qui s'trémoussent
avec leur jolie frimousse
Mais qui n’a nul regret des tranquilles douceurs,
Mais qui secrètement les raille et les méprise,
Mais qui se sent, et malgré le courant qui la brise,
Et l’affole, et malgré l’implacable ruisseau
Qui ne lui fait jamais grâce d’un seul sursaut,
Heureuse d’être celle avec qui communique
Le flot, et de savoir ce qu’il dit, elle unique !
Edmond Rostand


Un roseau penchant
sur le bord de la rivière
se mirait tant dans l'eau
qu'il se voyait en carpeau.


un poisson vert aux arêtes en belle flèche
nageait en transparence entre ciel et mer
Des yeux le regardaient comme une fée de l'air
qui de son trajet ne vendit jamais la mèche.


"Mais où se trouve...
Le petit oiseau,
Pour que je puisse
L'aimer d'amour tendre ?"


Un poisson d'eau douce
ou des pousses qui s'trémoussent
avec leur jolie frimousse
Claudie


les eaux s'arrêtent
et voilà les os d'arêtes...
de poissons d'eau
 


simple et léger
il était ventru
l'eau brassait son corps
autant qu'il en voulait


C’est la lyre des muses
Dont la douce mélodie
Dans l’eau claire se diffuse
Et pousse à la rêverie!



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